Bla-Bla

What the fuckin’ hell?

Aujourd’hui, j’ai failli tuer le Père Noël. Et il l’avait sans doute bien mérité. C’était lui ou les enfants. Mais je me suis raisonnée : il y a plus de chances que les gamins changent de cap car ils ont plus de temps devant eux. Le Père Noël a eu une vie assez longue, et puis il est déjà vieux avant l’âge. Quoique celui-là a avoué que c’était sa première fois, ce qui me fait dire qu’on se fout vraiment de notre gueule.
Toujours est-il que c’était le Noël de la boîte où je bosse en ce moment. Et des hordes d’enfants ont débarqué, piétinant tout sur leur passage. Non, j’exagère. Ils ont juste été se faire maquiller, fait éclater des ballons qui avaient été gonflés pour eux – vous savez, ceux qui se tortillent pour finir fatalement en une espèce de chien tout naze tellement ça ressemble à un caniche, et j’aime pas les caniches, je trouve ça con et laid, très laid. Juste à côté de mon bureau – enfin, c’est pas exactement mon bureau mais on prendra ce raccourci pour simplifier les choses.


Toutes portes closes, j’essayais de prendre sur moi. Et vers 18h, cet imposteur de Père Noël a débarqué pour distribuer des cadeaux aux enfants, auxquels on expliquera plus tard que ce n’était pas le vrai Noël et qu’on fêtera bien Noël avec d’autres vrais cadeaux la semaine prochaine – tous des « false » j’vous dis. Et là, je me suis dit que j’allais souffrir. J’aurais dû parier qu’un gamin allait pleurer en voyant le Père Noël. Parce que c’est arrivé ! À un moment, ils ont même tenté de chanter un truc de Noël. Mais au secours ! Ils n’ont pas insisté mais ça m’a fait penser à tous ces endroits marchands qui se croient « hype » en passant des chants de Noël plein pot. C’est une période terrible. Je déteste tout ce côté vieillot, coincé et un peu con-con.
Je n’ai pas dit que j’étais contre Noël. Ce que j’aime c’est la bouffe, le vin et les cadeaux. Ceux qu’on m’offre et ceux que j’offre. Oui, je ne suis pas qu’une vile égoïste qui ne pense qu’à sa gueule, enfin pas tout le temps. J’aime choisir les cadeaux, les faire de mes propres mains et les offrir. Voir le visage de la personne qui découvre mon cadeau et qui se dit « Mais où elle va chercher tout ça ? » – moment d’autocongratulation, ça fait pas de mal. Soit mes amis sont très polis, soit ils mentent très bien, soit ils adorent mes cadeaux.
Mais je m’égare. Moi aussi, j’ai eu droit à mon Noël en avance au boulot. Déjà, j’ai trouvé le gâteau divin ultime. Le gentil styliste culinaire – ça en impose comme nom de job – a préparé le goûter et le buffet du soir. Il y avait un gâteau au chocolat, qui ne payait pas de mine comme ça. Tout mince, apparemment compact. Comme je ne crache jamais sur un bout de gâteau au chocolat, j’ai tenté. C’était tout simplement incroyable. Ultra fondant, très chocolat. Une deuxième part du même gâteau deux heures plus tard m’a fait encore plus d’effet. J’ai eu le goût de chocolat dans ma bouche pendant une heure. Ça, c’est la vraie vie.
Je suis aussi rentrée avec un magnum de champagne de luxe. Ça pèse son poids, cette petite chose – 3,5 kg.

Champagne !

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