Romans

Mars – Kim Stanley Robinson

Retour à la lecture, retour à la SF avec la trilogie martienne de Kim Stanley Robinson : Mars la rouge, Mars la verte, Mars la bleue. trois beaux pavés de plus de 700 pages chacun. Bon, ça raconte quoi et ça vaut quoi ?

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La situation sur Terre est très dégradée : surpopulation, conflits, multinationales omnipotentes, catastrophes climatiques… L’humanité se tourne vers l’espace où elle pourrait trouver son salut. Une équipe de cent scientifiques, tous à la pointe dans leur domaine, est alors envoyée sur Mars. Leur mission : installer la première base humaine sur la planète rouge et travailler à la rendre habitable. Si l’expédition est concluante, des divergences scindent les Cent premiers en plusieurs groupes. Faut-il vraiment terraformer Mars ? Si oui, à quel point ? Mais, sur Terre, on s’impatiente et la colonisation à grande échelle débute. Des villes sortent de terre, abritées sous des tentes. Les grosses multinationales voient en Mars un immense filon de métaux rares et précieux et commencent à spéculer, tandis que les pays surpeuplés y voient un moyen de soulager leur pression démographique. Jusqu’à ce que la situation se détériore également sur Mars donnant lieu à trois révolutions…

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Chaque chapitre nous place du point de vue d’un personnage en particulier, bien souvent un des Cent premiers, de temps en temps d’un de leurs descendants. Cette structuration du récit permet de mieux comprendre les motivations et pensées profondes des personnages-clés.
Cette trilogie martienne est intéressante pour son côté scientifique et pour ses réflexions poussées dans des domaines variés : éthique, économie, civilisation, climat, longévité… Mais, à la longue, j’ai trouvé la lecture difficile avec certaines parties sans doute trop détaillées pour moi (2100 pages, ça fait un sacré morceau). Donc j’avoue sans honte avoir sauté quelques paragraphes trop massifs. D’autant que ça ralentit considérablement l’avancement de l’histoire.
Faut-il lire Mars ? Plusieurs personnes qui m’ont vue lire ces romans m’ont confié qu’elles n’avaient pas réussi à aller au bout. D’un autre côté, c’est une lecture qui pousse beaucoup la réflexion, donc ça se tente, mais à petites doses pour ne pas se dégoûter.