Salon du livre de Paris 2009

Je suis très à la bourre – pour changer – sur les billets du blog. Hum.
Je vais commencer par un petit rattrapage sur le Salon du livre de Paris de cette année (c’était il y a un mois).
Le Mexique étant à l’honneur, le salon a été moins mouvementé que le précédent (oui, l’année dernière, on y est allés le jour de l’alerte à la bombe, chic !).
Un salon d’une telle envergure, c’est toujours l’occasion de revoir des gens qu’on adore et d’en rencontrer d’autres. L’occasion aussi de patienter dans des files d’attente. Je crois que plus on participe à ce genre d’événement, moins on a de mal à patienter (la force de l’habitude, le côté blasé en plus) et plus il est difficile de supporter les autres qui attendent et qui s’impatientent. Il faut s’armer de patience et d’une occupation saine, comme un bon livre ou une console portable.
Ce que j’aime au Salon du livre, c’est le mélange des genres, ouvrages pratiques, littérature grand public, BD, livres pour enfants… Ce que je trouve le plus « amusant », c’est de tomber au détour des stands des gros éditeurs sur des petits éditeurs, avec leurs auteurs sages derrière une table, des tentatives de conférences-discussions, des concerts improvisés… Ou encore découvrir des stands inattendus comme ce vendeur de pupitres et repose-livres absolument somptueux. J’aime aussi voir la passion des éditeurs qui remuent des montagnes pour ce qui leur tient à cœur. Chapeau bas, m’sieurs dames !

Cette année, j’ai même assisté à une conférence. Plus exactement, j’ai été embarquée dans une conférence. Il était question de sexe et de sexualité dans les manga (mais comment je me débrouille pour toujours être embarquée dans ce genre de trucs ? :) ). J’avais du temps, j’étais fatiguée – je l’avoue volontiers – et la perspective d’une chaise confortable a beaucoup joué. Je connaissais déjà pas mal de choses dans ce qui a été abordé. L’insistance sur les tentacules m’est un peu passée au-dessus – la fatigue, je vous dis.
Côté dédicaces, un grand merci à Boulet qui a dû nous supporter pour Erik le Viking et Les Notes 2 (merci !), à Ji’An pour Niumao, au grand Terry Jones pour Erik le Viking (j’ai fait la bise à Terry Jones !), à Anne Guillard pour Valentine (merci d’avoir remarqué mes badges faits maison !), à Ji Di pour My Way et à Julien Blanc-Gras pour Comment devenir un dieu vivant (je tiens d’ailleurs à m’excuser, j’étais tellement fatiguée et dans les vapes que je n’ai pas réussi à aligner deux phrases sensées ; encore désolée).

Nous avons passé beaucoup de temps sur le stand des éditions Xiao Pan (éditeur spécialisé dans la BD chinoise, pour ceux qui ne les connaissent pas encore) à admirer des ouvrages originaux et des posters, à faire des achats inconsidérés et à observer Ji’An et Ji Di en plein travail. Ce qui me fait penser au plaisir et à l’émerveillement que l’on peut ressentir quand on voit naître un dessin sous les traits de crayon d’un auteur. Et se souvenir de l’ambiance magique de ce moment-là, une fois chez soi, en ouvrant le volume par hasard. Ça, ça vaut toutes les files d’attente du monde.