Vernithèque

Les vernis et moi, ou pourquoi je me vernis les ongles

J’ai passé deux semaines sans me vernir les ongles, d’autres choses sont passées en priorité, bref juste une question de gestion du temps :) . Du coup, j’ai profité de ce week-end pour finaliser la page Vernithèque qui vient donc faire son apparition là, à droite de l’écran dans Le Fatras.

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Ce type de page était-il vraiment nécessaire ? Sans doute que non, mais ça me fait plaisir. Je ne cherche pas à exhiber mes petits bouteilles, je suis une très petite joueuse à côté de certaines. Disons que c’est une sorte de repère. Ca va me permettre de me souvenir de ce que j’ai, et éventuellement guider celles et ceux qui souhaitent me faire une surprise (je pense que mon entourage a remarqué mon intérêt pour le vernissage d’ongles :) ).

La question suivante pourrait être : « pourquoi tu te vernis les ongles ? ». Parce que ça me plaît, évidemment. Parce que c’est une longue histoire entre eux et moi aussi. J’ai commencé à me peindre les ongles quand j’étais ado, sans doute à la fin du collège. Ma mère partageait ses vernis avec moi, on devait en avoir une toute petite dizaine, des grandes marques type L’Oréal, Bourgeois et quelques flacons d’une créatrice qui tenait un salon de beauté en ville (de mémoire, il y avait un jaune, un bleu et un vert). Je me souviens que la dame nous avait grondées parce qu’on avait mis du dissolvant dans un flacon dont le vernis était trop pâteux.
J’ai eu mes premiers vernis ado. Le tout premier que je me suis achetée, je l’ai encore. Un Gemey, un bleu magnifique issu d’une collection de bleus et de verts, type couleurs des océans. J’ai mis un temps fou à le choisir, j’en voulais un de cette collection depuis longtemps, et je suis repartie avec celui-là. Il en reste un tout petit fond, preuve si je l’aime, je devrais pouvoir me vernir deux-trois ongles avec :) . Je me souviens aussi du premier vernis que m’a offert mon petit frère, le premier et le seul aussi : un noir avec des paillettes rouges de chez Debby. A l’époque, je ne connaissais rien à l’histoire des bases et des top coats. Je n’aimais pas mettre ce vernis parce que je savais qu’il allait teinter mes ongles en noir, le vilain. Il a moins bien vieilli que mon Gemey, il est tout pâteux. Faudra que je tente de le sauver. Et puis, il a eu ceux que j’ai achetés lors de mes voyages linguistiques l’été, en Angleterre et aux États-Unis. De la paillette à gogo et deux gris nacrés.
Il y a eu des périodes avec et des périodes sans. Et en avril-mai de cette année, après avoir vu un magnifique nail-art de Love… Maegan dans la catégorie If style could kill chez I can has cheezburger, j’ai découvert plein de blogs de filles talentueuses, des marques dont je ne connaissais pas le nom, des couleurs à tomber. Et je m’y suis remise, à raison d’une manucure par semaine. Quelques exemples ci-dessous de ce que je faisais en mai-juin derniers.

Quand j’ai repris le blog, j’ai eu envie de montrer ce que je faisais, à mon niveau hein, je suis une padawan du nail-art. Et je trouvais ce moyen plus sympa pour montrer mes manucures à B* (j’en ai déjà parlé ici).
C’est aussi une sorte de rituel apaisant, même si je râle beaucoup parce que ma main gauche ne fait pas ce que je lui demande :) . Ca me détend, c’est joli. De temps en temps, je surprends les gens en train de regarder mes mains et ça me fait sourire :)

Alors oui, je suis ravie de l’engouement actuel pour les vernis aux couleurs dingues, aux effets encore plus fous. Il faut juste faire son choix dans les temps, prendre le temps de comparer (bah vi y a des dupes :) ), décrypter les techniques pour faire des jolies choses, apprendre le jargon et j’en passe, mais c’est tellement amusant et plaisant.

Voilà, pour au moins toutes ces raisons, je me vernis les ongles. Et c’est une histoire qui a encore de longues années devant elle.