Kata Ton Daimona Eaytoy – Rotting Christ
Me revoilà pour te parler musique. Toujours dans le domaine du métal. Et là, c’est un groupe grec. Et ouais ! Rotting Christ fait partie des groupes majeurs de metal en Grèce avec Septic Flesh, un autre groupe que j’aime bien (je te recommande chaudement l’écoute de The Great Mass, au passage).
Kata Ton Daimona Eaytoy est sorti en début d’année, trois ans après Aealo, leur précédent album.
Commençons par un petit mot sur le titre, tu veux bien ? Ça te dit peut-être quelque chose. Il s’agit de l’inscription présente sur la tombe de Jim Morisson. Plusieurs traductions ont été proposées, je te laisse choisir celle que tu préfères :) .
La thématique de cet album tourne autour des divinités et démons liés aux enfers et équivalents (j’espère que je ne dis pas de bêtises sur ce coup-là, ahah), le tout chanté dans plusieurs langues : en vrac, anglais, grec, latin, espagnol, roumain (merci les crédits, je ne savais pas identifier cette langue). Une divinité par chanson, d’origine variée. Par exemple, In Yumen – Xibalba parle des enfers mayas ; P’unchaw kachun – Tuta Kachun parle de Supai, dieu inca des morts ; Gilgameš parle de Gilgamesh (elle était facile celle-là), demi-dieu, roi sumérien et héros obsédé par la mort (également dieu des enfers dans la mythologie mésopotamienne) ; ??????? parle d’une sorte de succube de la mythologie slave… J’arrête là, je pense que tu vois l’idée :) . L’album se conclut sur Welcome to Hel (bonus track). Tout un programme. Je te vois venir, non il n’y a pas de faute à Hel : il s’agit de Hel, la déesse des morts dans la mythologie nordique.
Côté style, les guitares sont puissantes, emplissent l’espace ; le rythme est pressant, entraînant. J’aime particulièrement l’effet crescendo, lancinant, qu’on retrouve régulièrement dans leurs chansons. Les mélodies sont riches, les instruments variés. Quant au chant, on a droit à du chant traditionnel black, avec une prononciation parfois hasardeuse de l’anglais. Moi, ça ne me dérange pas :) (on dirait moi qui essaie de parler anglais et qui me désespère de la sonorité qui en ressort, ahah, ça sonnait pourtant bien dans ma tête).
J’aime tout l’album, mais j’ai quand même mes chansons préférées : Gilgameš (on ressent bien la puissance de Gilgamesh), Cine Iube?te ?i Las? (chanson traditionnelle roumaine), Iwa Voodoo (pour son côté envoûtant, le but du vaudou, n’est-ce pas ?), P’unchaw kachun – Tuta kachun.
Kata Ton Daimona Eaytoy, à l’instar de Aealo, est un incontournable de Rotting Christ.
Côté packaging, nous avons choisi la version boîte, avec bonus track et flag avec l’illustration de la pochette que tu as vue plus haut. La boîte globale reprenant l’avant et l’arrière du boitier de CD, je n’ai fait qu’une série de photos.
Le boitier est simple, avec livret richement décoré. Les crédits sont sous le CD.
Chaque chanson a sa propre page dans le livret avec une illustration qui lui est propre.
Playlist
In Yumen – Xibalba
P’unchaw Kachun – Tuta Kachun
Grandis Spiritus Diavolos
???? ??? ??????? ??????
Cine Iube?te ?i Las?
Iwa Voodoo
Gilgameš
???????
Ahura Mazd?-a?ra Mainiuu
? ? ?’
Welcome to Hel (Bonus track)
Et la vidéo qui va bien pour conclure ce billet, In Yumen – Xilbalba, la chanson d’ouverture de l’album, sur les enfers mayas (c’est pas un clip à proprement parler, y a l’icono du livret qui bouge et les paroles qui s’affiche dans des effets qui piquent beaucoup les yeux – donc mets juste le son et ne regarde pas trop – et c’est tout ce qu’il y a de plus officiel puisque ça vient de la maison de disques) :
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