La salle du mois de mars 2015
L’euphorie des Césars et des Oscars étant passée, voyons voir ce que nous réservent les salles de cinéma pour mars.
American history
Selma – 11 mars
Synopsis officiel : Selma retrace la lutte historique du Dr Martin Luther King pour garantir le droit de vote à tous les citoyens. Une dangereuse et terrifiante campagne qui s’est achevée par une longue marche, depuis la ville de Selma jusqu’à celle de Montgomery, en Alabama, et qui a conduit le président Jonhson à signer la loi sur le droit de vote en 1965.
Genre : Biopic.
Décryptage : Martin Luther King organise une marche pour l’égalité des droits.
Atouts : Le sujet.
En bref : Selma n’a eu malheureusement qu’un seul Oscar, celui de la meilleure chanson… A l’heure où les actes racistes, xénophobes, transphobes, homophobes… se multiplient, il est peut-être bon de se rappeler les luttes précédentes.
Jeanne d’Arc
The Voices – 11 mars
Synopsis officiel : Jerry vit à Milton, petite ville américaine bien tranquille où il travaille dans une usine de baignoires. Célibataire, il n’est pas solitaire pour autant dans la mesure où il s’entend très bien avec son chat, M. Moustache, et son chien, Bosco. Jerry voit régulièrement sa psy, aussi charmante que compréhensive, à qui il révèle un jour qu’il apprécie de plus en plus Fiona – la délicieuse Anglaise qui travaille à la comptabilité de l’usine. Bref, tout se passe bien dans sa vie plutôt ordinaire – du moins tant qu’il n’oublie pas de prendre ses médicaments…
Genre : Chat diabolique.
Décryptage : Un schizophrène prend conseil auprès de ses animaux de compagnie et il a plutôt tendance à écouter son chat.
Atouts : Marjane Satrapi, Ryan Reynolds.
En bref : Un film qui peut se révéler surprenant, d’autant qu’il est réalisé par Marjane Satrapi, auteur de Persepolis et Poulet aux prunes.
Do Androids Dream of Electric Sheep?
Chappie – 4 mars
Synopsis officiel : Chaque enfant qui vient au monde est une promesse d’avenir, et c’est encore plus vrai pour Chappie. Il est incroyablement doué. C’est un véritable prodige. Comme tous les enfants, Chappie va subir l’influence de son entourage – parfois en bien, parfois en mal. Pour faire son chemin dans le monde et trouver sa place, il devra se fier à son instinct, à son cœur, à son âme. Mais Chappie est différent. C’est un robot. Le premier robot doué de la faculté de penser et de ressentir par lui-même. C’est une idée dangereuse – et un défi que Chappie va devoir relever face à ceux qui sont prêts à tout pour qu’il soit le premier et le dernier de son espèce…
Genre : Robot humain.
Décryptage : Tout le monde n’a pas très envie que les robots pensent et ressentent des choses comme les humains.
Atouts : Hugh Jackman en méchant ça change, Sigourney Weaver, Chappie.
Faiblesses : Les méchants ont l’air méchant « parce que ».
En bref : Ce film a un faux air de Monju. On peut le rapprocher des histoires d’Asimov et œuvres dérivées.
C’est pour mieux te voir, mon enfant
Big Eyes – 18 mars
Synopsis officiel : BIG EYES raconte la scandaleuse histoire vraie de l’une des plus grandes impostures de l’histoire de l’art. À la fin des années 50 et au début des années 60, le peintre Walter Keane a connu un succès phénoménal et révolutionné le commerce de l’art grâce à ses énigmatiques tableaux représentant des enfants malheureux aux yeux immenses. La surprenante et choquante vérité a cependant fini par éclater : ces toiles n’avaient pas été peintes par Walter mais par sa femme, Margaret. L’extraordinaire mensonge des Keane a réussi à duper le monde entier. Le film se concentre sur l’éveil artistique de Margaret, le succès phénoménal de ses tableaux et sa relation tumultueuse avec son mari, qui a connu la gloire en s’attribuant tout le mérite de son travail.
Genre : Imposture et injustice.
Décryptage : Un homme s’attribue le travail de sa femme.
Atouts : Amy Adams, Christoph Waltz, Jason Schwartzman.
Faiblesses : Tim Burton.
En bref : A tenter. Si l’on en croit les critiques, c’est le meilleur Burton depuis un moment.
Le rêve d’une vie c’est l’amour
Cendrillon – 25 mars
Synopsis officiel : Dans cette histoire, le père de la jeune Ella, un marchand, s’est remarié après la mort tragique de la mère de la jeune fille. Pour l’amour de son père, Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère, Lady Tremaine, et ses filles Anastasia et Drisella. Mais lorsque le père d’Ella disparaît à son tour d’une manière aussi soudaine qu’inattendue, la jeune fille se retrouve à la merci de sa nouvelle famille, jalouse et cruelle. Les trois méchantes femmes font d’elle leur servante, et la surnomment avec mépris Cendrillon parce qu’elle est toujours couverte de cendres. Pourtant, malgré la cruauté dont elle est victime, Ella est déterminée à respecter la promesse faite à sa mère avant de mourir : elle sera courageuse et bonne. Elle ne se laissera aller ni au désespoir, ni au mépris envers ceux qui la maltraitent. Un jour, Ella rencontre un beau jeune homme dans la forêt. Ignorant qu’il s’agit d’un prince, elle le croit employé au palais. Ella a le sentiment d’avoir trouvé l’âme sœur. Une lueur d’espoir brûle dans son cœur, car le Palais a invité toutes les jeunes filles du pays à assister à un bal. Espérant y rencontrer à nouveau le charmant « Kit », Ella attend avec impatience de se rendre à la fête. Hélas, sa belle-mère lui défend d’y assister et réduit sa robe en pièces… Heureusement, comme dans tout bon conte de fées, la chance finira par lui sourire : une vieille mendiante fait son apparition, et à l’aide d’une citrouille et de quelques souris, elle va changer le destin de la jeune fille…
Genre : Millième adaptation de conte.
Décryptage : La vilaine belle-mère, le prince, la bonne fée, une robe bleue, un carrosse citrouille et des pantoufles.
Atouts : Kenneth Branagh, Cate Blanchett en méchante, conte classique.
Faiblesses : Encore une adaptation, apporte-t-elle quelque chose ? ; d’après la bande-annonce, le film semble plus proche du dessin animé de Disney que du conte.
En bref : Pour la nostalgie.
Les autres…
Un petit point sur d’autres films qui sortent en mars :
* Tokyo Fiancée (4 mars) : Adaptation du roman Ni d’Êve ni d’Adam d’Amélie Nothomb, qui n’est pas son meilleur.
* Lazarus Effect (11 mars) : Ramener les morts à la vie leur donne des super-pouvoirs et ils sont trop méchants, bouh.
* Divergente 2 : l’insurrection (18 mars) : Perso, j’attends la critique de L’odieux connard :) .
Sources : Affiches et synopsis officiels récupérés sur Allocine.