Expo : Dolce vita ? Du Liberty au design italien

Jeudi dernier, retour au musée d’Orsay pour découvrir l’évolution de l’art italien des années 1900 à 1940. Les œuvres de Dolce vita ? Du Liberty au design italien sont exposées jusqu’au 13 septembre.

L’exposition est divisée en quatre parties, selon les grands courants artistiques italiens des années 1900 à 1940 : le Liberty (c’est-à-dire l’Art Nouveau), le Futurisme, la Métaphysique, le Novecento puis le début du design industriel.

J’ai adoré les salles dédiées au Liberty et plus particulièrement les meubles de Carlo Bugatti, les peintures de Giovanni Segantini et de Vittorio Zecchin (cf. ci-dessous). Je n’ai pas accroché au style d’avant-garde du Futurisme (à partir de 1909), ça ne m’a pas parlé du tout. La Métaphysique (à partir de 1917) opère un retour au mythe classique. Les peintures de ce courant ont un côté assez surréaliste. Je me souviens d’un tableau avec des fauteuils et une armoire disposés de telle façon qu’on dirait qu’ils sont réunis pour discuter. Le Novecento (à partir de 1915) marque un refus de l’avant-gardisme et un retour au classicisme. Même sans lire les panneaux, c’est flagrant. Et c’est vraiment pas beau. Pardon, je n’ai pas aimé du tout. Apprendre que c’est devenu l’art officiel du régime fasciste de Mussolini n’a pas aidé.

Ci-dessous quelques œuvres présentées à l’expo, et visibles sur le site du musée d’Orsay.

Psyché – Carlo Bugatti

L’amore alla fonte della vita (L’amour aux sources de la vie) – Giovanni Segantini

Le Mille e una notte (Les Mille et une nuits) – Vittorio Zecchin

Silvana Cenni – Felice Casorati

Lampe « Bilia » – Gio Ponti

Globalement, j’ai trouvé l’expo un peu courte. Peut-être parce que certaines parties ne m’ont absolument pas fascinée. Cela dit, j’ai été frappée de voir des courants si différents se développer et coexister pendant des dizaines d’années.

L’exposition Dolce vita ? Du Liberty au design italien est visible jusqu’au 13 septembre 2015 au musée d’Orsay.