Rituel matinal
Quand j’étais plus jeune – tout de suite, ça fait genre je suis vieille :| – bref, quand j’étais ado, je n’avais pas de mal à lever, même si à l’époque, je vénérais déjà mon lit adoré et que je devenais petit à petit accro à la grasse mat’. Ça a commencé à dégénérer en 2e année d’école d’ingé. Après une période où je pouvais me lever à 6h30-7h00 sans souci, même en m’étant couchée à 2h du mat’ (en 1re année), impossible de reprendre ce rythme. Et je finissais par me lever vraiment à la dernière minute en emportant un truc pour petit-déjeuner en route. Ça s’était un peu tassé à une époque – époque glorieuse où la vie était belle (du moins, la mienne), où j’aimais mon boulot et où j’avais encore le temps. Je sais cependant que, quand je n’ai pas d’impératif, mon rythme biologique se décale très vite pour faire de moi une geekette nocturne. J’aime le calme de la nuit, sans les gens qui beuglent, ni les voitures, voire les trains vu qu’ils passent dans la forêt vierge qui sert de jardin à l’immeuble (sisi, c’est vrai). Alors dur de se lever le matin pour aller bosser.
En ce moment, comme je dois prendre les transports en commun pour aller relativement loin (pas à vol d’oiseau, certes) – 1h de trajet pour un aller simple – je ne peux pas me permettre de me lever trop tard. Du coup, c’est presque tout un cérémonial qui se met en place, dès le soir : préparation du repas du lendemain midi, du sac et de la table de petit déj’ notamment. Et le plus vital : le réglage des réveils. Oui, « des », et pas n’importe comment. C’est tout un cérémonial. Mon réveil sonne à 7h00 avec des piou d’oiseaux, des cri-cri de grillons ou des floush de l’océan. Je l’éteins. Mon téléphone sonne à 7h15 avec l’opening de Jungle Guu – frais et efficace. J’arrête la sonnerie et je reprogramme pour 7h30 (rien n’est laissé au hasard). La DS sonne aussi à 7h15, avec un léger décalage dû aux différences d’horloge. A 7h30, le téléphone re-sonne – logique. Là, je me lève enfin – ou je m’accorde encore quelques minutes, le temps d’arriver à me convaincre qu’il faut vraiment que je me lève, que j’ai pas le choix. Hmmm, j’ai l’impression que cette note est très décousue. Bon, allez, on s’en fout.
Humeur ludique du moment : The lapins crétins show
Un commentaire
bouri
Ah je vois que je ne suis pas le seul, c’est duir de vieillir :)