Toi ! Oui, toi là !
C’est à toi que je parle – enfin, écris – toi, qui lis ma prose. Qui es-tu ? Malgré mes jolies stats qui déchirent, je ne sais pas qui tu es. Et les innombrables Médisances que tu laisses ne me facilitent pas la tâche.
Tu es un de mes amis, forcé de visiter le blog, sous la contrainte, après que je t’ai envoyé le message suivant « Je viens de poster un nouveau billet, tiens le lien direct. ». Ou tu regardes en te demandant ce que l’autre tarée – c’est moi – a encore pu pondre ce coup-ci. Si je ne te connais pas, c’est que tu as atterri ici en faisant une recherche quelconque. Du coup, est-ce que tu as trouvé ce que tu cherchais ? C’était quoi ? Si non, qu’est-ce que tu fous encore là ? C’est la déco scintillante et les paillettes qui te retiennent ? Et t’es revenu en plus ?
Tu es sans doute maso, mais tu sais lire et ça, de nos jours, c’est un gage de qualité – bientôt un luxe (?). En plus, tu as un minimum de goût – quoi ? je peux pas me jeter des fleurs comme ça ? bah si, la preuve, regarde. Bon, mais finalement, pourquoi tu viens en fait ? Je ne te demande pas de me faire une dissert sur « comment lire le Blog en noir a changé ma vie », même si j’aimerais bien savoir pourquoi tu viens, tu lis, tu regardes, tu baves un peu et tu repars. Et rien d’autre. Qu’est-ce que tu pourrais faire d’autre ? Commencer par dire si tu aimes, si tu aimes pas. Après, laisser s’exprimer ton cerveau en lui lâchant un peu la bride, sinon on s’en sortira pas. Tu as peur que ta prose paraisse fade à côté de la mienne ? C’est que tu as une trop haute opinion de moi, ou t’écris vraiment vraiment mal – mais faut bien ça pour que je puisse briller un peu. Si tu appartiens à la catégorie 1 – pour rappel, tu es un de mes amis -, tu t’es bien fendu d’un « ce billet, c’est tout à fait toi » une fois ou deux sur msn, pour me flatter, ou ne pas me vexer. Ou alors, tu le penses vraiment, auquel cas, je te remercie. Cependant, ça – et même notre amitié – ne te dispense pas de laisser tes réflexions dans la case Médisances. J’ai choisi ce terme avec beaucoup d’application, fais-en autant. Toi, l’anonyme derrière ton écran, deviens Quelqu’un en médisant ! C’est pas tous les jours qu’on te fera cette proposition, alors profite !
Bon, allez, dès que ce billet est posté, je cours – façon de parler – l’annoncer sur Twitter, histoire de te forcer à venir lire – même si tu ne me suis carrément pas sur Twitter, je sais, je suis trop généreuse, ça me perdra.
PS : C’est toujours plus élégant que de balancer le désormais traditionnel et médiocre « lacher vos com », n’est-ce pas ?
Humeur livresque du moment : Comment devenir un dieu vivant – Julien Blanc-Gras
4 commentaires
Nehwon - Cat. 1
Ben si, tu sais qui je suis… Alors, pourquoi tu m’agresse comme ça ? direct ? Dans le haut de la page … (bon, c’est un blog, ça va pas resté en haut, mais voilà… direct comme ça, c’est agressif.)
Tu veux savoir quoi ? si on aime ? Tu crois vraiment qu’on reviendrait, qu’on en discuterait le samedi soir entre amis si on trouvait le Blog en Noir mauvais ?
Alors voilà, une très bonne année, continue à écrire… On est là pour te soutenir…
M
Une Médisance pour 16 Coups d’oeil, et d’un habitué en plus. C’est clair que je tiens le bon bout là.
laigle
cooment vas mel
M
Là j’ai presque envie de te demander quelle langue tu parles…