La der des der
Que ceux qui se réjouissent déjà avec le titre de ce billet en se disant « chic, elle va enfin nous foutre la paix » se détrompent tout de suite et poursuivent leur lecture :p .
Fin juillet de l’année dernière, j’entamais brillamment une carrière dans l’intérim. De mission de 3 mois en autre mission de 3 mois, voilà que j’ai passé un peu plus de 12 mois dans la même entreprise. J’ai eu droit à un « faux » départ en avril. Un mois après, on me demandait de revenir.
Ce coup-ci, c’est vraiment la fin. La séparation s’effectuera vendredi soir…
Pour mon premier départ, mes collègues, bien que prises de court, avaient organisé un petit goûter à base de fondant au chocolat – elles connaissent mon goût immodéré et inconditionnel pour cette source de magnésium. Elles ont même réussi à m’acheter un cadeau à la dernière minute – un véritable tour de force.
A partir du moment où j’ai appris mon non-renouvellement, j’avais pris la décision de me détacher émotionnellement – pour ne pas pleurer comme une madeleine le jour J – et de mettre de côté ma frustration et mes peurs pour l’avenir, histoire de rassurer tout le monde. Eux m’ont semblé dévastés et plus dégoûtés que moi, alors que je tentais de les rassurer avec des « je savais bien que ça ne durerait pas éternellement » ou « c’est l’intérim qui veut ça ».
Le dernier jour, au moment des au revoirs, j’ai entendu tellement de choses gentilles que je me suis demandée si c’était bien de moi qu’il s’agissait. Ça peut paraître con, mais toutes ces attentions et ces petits mots m’ont vraiment touchée. D’une part parce que l’image qu’ils ont renvoyé de moi est à l’opposé de tout ce que j’ai entendu de la part de mes parents. D’autre part parce que tout cela respirait la sincérité.
Vendredi, ce sera une nouvelle fois mon dernier jour. Je me suis préparée, j’ai programmé 3 déj’ avec des personnes différentes sur 5 jours. Et en grande courageuse, j’apporterai un cake au Nutella® fait maison.
J’ignore si les filles préparent quelque chose, si j’entendrai encore d’aussi gentils compliments, mais je sais une chose : j’ai adoré travailler avec vous.
Vous allez me manquer…
2 commentaires
Trent
Dur dur l’interim :-/ ma mère est contrainte et forcée d’en passer par là également et c’est vrai que c’est dur dur moralement.
Bon courage pour ton dernier jour et bonne indigestion ;-)
M
J’ai déjà eu un petit cadeau aujourd’hui de la part de la graphiste à qui je tiens compagnie dans son coin d’open space (des violettes ^^).
Mardi : bistrot, jeudi : coréen, vendredi : indien ^^.