Manucure : Peacock and Black

Je n’avais pas acheté de vernis depuis longtemps. Du coup, pendant les fêtes au pays des plages de galets, quand j’ai vu qu’un magasin Kiko avait ouvert dans la grande galerie marchande du centre-ville, je m’y suis frayé un chemin, Darling sur les talons.

Bon, c’est pas facile de voir quelque chose dans un magasin Kiko, pas à cause des présentoirs ni de la lumière. Mais plutôt à cause de la difficulté à atteindre ces présentoirs – les personnes qui se sentent toutes seules dans un magasin et prennent donc toute la place sont toujours aussi nombreuses.

Bref, j’ai fini par prendre un diluant pour mes vieux vernis qui ont mal vécu, le Corrector pen qui fait bien son boulot et mon premier vernis holographique, le Kiko 401 alias Peacock Green, bien connu des blogueuses beauté et nail art – disons que c’est un peu le Graal de la collection holo de Kiko, celui que tout le monde aime.

Du coup, j’ai voulu le tester pour me consoler de ma rentrée de janvier.

Nous avons donc Peacock Green en accent nail et Camelot d’A England pour les autres ongles. J’ai juste fait la « bêtise » de poser Peacock Green sur une couche de Camelot : ce n’est pas nécessaire du tout.

Son application est assez facile bien que ce soit un vernis holographique. Lectrice, lecteur, si tu n’es pas initié(e) aux vernis holo, laisse-moi t’expliquer. A l’instar du vernis métallique qui laisse des traces de pinceau, le vernis holo fait des trous. En gros, sa couvrance est étrange. On recommande même d’utiliser une base spécifique, type Aqua Base de la marque Nfu Oh, qui permet aux pigments d’adhérer correctement à l’ongle.

Je dois t’avouer, lectrice, lecteur, qu’avec un seul vernis holo, l’acquisition d’une telle base n’est pas dans mes priorités. Et même si le résultat serait possiblement plus éclatant, je n’en bave pas tant que ça pour l’application (rien à voir avec un vernis clair absolument pas couvrant ou un vernis pâteux).

Peacock Green, comme son nom l’indique, représente les couleurs du paon. La magie de l’holo permet de faire ressortir or et violet sur une base verte suivant la luminosité et l’angle de la lumière sur les particules.

Un petit mot sur Camelot : je le redis, c’est un noir magnifique, absolument classieux.

J’en reviens rapidement à Peacock Green. Il a tapé dans l’œil de ma n+2 qui s’en souvenait encore deux semaines plus tard. Et oui.