Les aventures de Moomin – Tove Jansson
C’est à mon âge avancé que j’ai lu – enfin – les aventures de Moomin et de sa famille.
Quatre recueils d’histoires sont sortis chez Le Petit Lézard, la collection enfant du Lézard Noir. Le cinquième volume est consacré à Tove Jansson et à la création de son personnage.
Le jeune Moomin – une sorte d’hippopotame anthropomorphe – vit avec sa famille et sa fiancée capricieuse dans la Vallée Moomin. Leurs voisins et leurs amis sont tout aussi originaux qu’eux, pas étonnant qu’il leur arrive autant d’aventures rocambolesques.
J’ai eu un peu peur avec la première histoire. Ca avait l’air sombre (Moomin est tellement naïf, et Sniff et Stinky méchants et profiteurs), si bien que je me demandais si je ne confondais pas avec une autre série pour enfants. Mais non, c’était bien Moomin. Après ce récit un peu brutal, Moomin retrouve sa famille et les aventures loufoques commencent vraiment.
Est-ce que j’ai aimé Moomin ? Oui oui oui :) . Les histoires sont variées, plus ou moins longues. Je me suis attachée aux personnages. Si j’ai du mal avec la fiancée de Moomin, trop capricieuse et futile, je suis ultra fan de Maman et Papa Moomin. Papa Moomin pour son côté fantasque, Maman Moomin pour son côté pragmatique et pratique. Je les aime ?.
Du coup, j’aurais aimé pouvoir lire encore plus d’aventures de Moomin.
Allez, je te mets toutes les couvertures, je les trouve chouettes avec leurs touches de couleur :) .
Comme je te le disais plus haut, le cinquième volume est une biographie de Tove Jansson. On y voit des photos d’époque de produits dérivés, de campagnes publicitaires pour Moomin. On y explique également le succès rencontré par le personnage et comment le frère de Tove a repris le flambeau. C’est dispensable, mais cette lecture peut être intéressante pour qui souhaite prolonger son immersion dans le monde de Moomin.
En bref, Moomin a un côté mignon, pas con-con, absurde et loufoque. Ce n’est peut-être pas pour les petits car ça peut leur faire peur, mais c’est à lire un peu plus tard :) .
Crédit : Tove et Lars Jansson / Solo-Bulls / Le Petit Lézard