Barbe bleue – Amélie Nothomb

En tant que lectrice, je suis assez fidèle aux auteurs que j’apprécie. En revanche, je n’ai qu’un seul rendez-vous littéraire annuel : le bouquin de l’année d’Amélie Nothomb.

Mon histoire avec Amélie remonte à mon année de seconde au lycée : ma classe avait été sélectionnée pour faire partie du jury du Goncourt des lycéens – hé ouais, on a la classe ou on l’a pas 8) . Nous devions lire une présélection d’ouvrages publiés dans l’année réalisée par le jury du Goncourt. Parmi ces livres, Les catilinaires, ma première rencontre avec Amélie Nothomb. Et puis, on l’a vue en vrai, au moins deux fois. Avec ma pote, on la trouvait géniale.
Des années plus tard, je me suis penchée sur le cas Amélie Nothomb et j’ai lu tous ses romans. Depuis, j’ai pris l’habitude de me procurer chaque année son nouveau livre. J’ai même une dédicace sur Journal d’hirondelle. C’est fou, quasi dix ans plus tard, elle se souvenait de moi, c’était assez émouvant (et oui, je vous assure, elle ne faisait pas semblant, elle se souvenait vraiment de moi).

Avec un bouquin par an, il y a des hauts et des bas. Et ces dernières années, c’était plutôt bas. Que vaut donc le cru de cette année ?

La jeune Saturnine se présente pour une colocation parisienne extraordinaire dans un de ces hôtels privés. C’est trop beau pour être vrai, mais elle tente quand même sa chance, tout en restant méfiante : ça cache forcément quelque chose ! Et voilà qu’elle est choisie par le propriétaire, don Elemirio, pour être sa colocataire. La seule condition : ne pas pénétrer dans la chambre noire sans quoi il lui en coûtera. Que cache donc l’Espagnol ?

C’est parti pour un Barbe bleue revisité. Avec un résultat assez moyen. Construction classique pour un Nothomb, personnages tout autant classiques, si bien que j’ai deviné la fin (pas dans les détails, certes) vers la milieu de la lecture.
Bref, on est loin de mes chouchoux (Hygiène de l’assassin, Cosmétique de l’ennemi…). L’année prochaine sera peut-être la bonne !

Barbe bleue – Amélie Nothomb
Albin Michel
16.50 €

Crédit : Amélie Nothomb / Albin Michel