Roadmaster – Stephen King
Je poursuis ma lecture de la bibliographie de Stephen King. Toujours pour tenter de prolonger l’expérience de La tour sombre. Le roman sélectionné à mon dernier passage à la bibliothèque pour la rentrée : Roadmaster.
« Des Buick, il y en a partout… » Celle-ci sera votre pire cauchemar. Telle est l’accroche de la quatrième de couverture.
Après, la mort de son père en service, le jeune Ned passe son temps libre à la caserne de la Compagnie D de la police routière. Le chef de poste, Sandy Dearborn, le prend sous son aile et lui offre un boulot d’été au central de communication avant son entrée à l’université. De corvée de ménage, Ned découvre le secret bien gardé de la Compagnie : une Buick flambant neuve, complètement incongrue. Une Roadmaster. Sauf que ce modèle n’existe pas. Sandy et les membres de la Compagnie D décident de lui révéler tout ce qu’ils savent de cette étrange voiture que son père surveillait.
J’ai beaucoup apprécié Roadmaster, même si je ne m’attendais pas à ça au niveau de l’histoire, de la nature de la voiture (*spoiler* je m’attendais à une histoire de voiture tueuse */spoiler* – je ne peux pas développer plus).
Le récit alterne chapitres au présent (portant la mention « Aujourd’hui »), racontés à la première personne et les chapitres au passé (mention « Autrefois ») à la troisième personne. C’est un exercice de style qui sert vraiment bien l’histoire. Les personnages sont attachants, touchants, humains et on se met facilement à leur place : qu’est-ce qu’on ferait, comment on réagirait si on était confronté à une telle horreur ? Et pour une fois, Stephen King oublie la vulgarité dont il est coutumier. Bref, une lecture que je te recommande chaudement :) .