Ecoutes en vrac #4
Je t’embarque pour une nouvelle session musicale. Au programme, prog, extrême et jazz.
Universal – Anathema
Si tu ne dois acquérir qu’une seule œuvre d’Anathema, c’est ce live. Il fait la somme de toute leur discographie. Sublimée (oui, je suis enthousiaste).
Distant Satellites – Anathema
Distant Satellites ne révolutionne pas l’univers Anathema. On peut même dire qu’il n’est pas vraiment exceptionnel. Cela dit, j’ai un attachement tout particulier à la chanson You’re Not Alone pour sa différence et l’influence de Steven Wilson très marquée.
Casualties of Cool
Casualties of Cool est un concept album de Devin Townsend. Ché Aimee Dorval assure une partie du chant avec Devin (ils ont déjà collaboré ensemble pour l’album Ki). L’album raconte l’histoire d’un voyageur spatial qui débarque sur une planète suite à des messages radio. Il s’agit en fait d’un piège, la planète attirant les voyageurs pour se nourrir de leur peur. Le spationaute trouve son salut dans la voix d’une femme sortant d’un vieux phonographe. Il finira par affronter sa peur et réussira ainsi à s’échapper et à libérer la femme du phonographe.
Casualties of Cool ne plaira pas à tous les fans de Devin. Avec cet album, il renoue avec un style plus calme (comme Ki ou, plus récemment, Ghost). C’est folk, country, cool, aérien, spatial. Les voix sont vraiment agréables. A travers ses mélodies et le chant, Casualties of Cool offre un univers et une histoire attachants.
Contain Us – Devin Townsend
Dans la lignée de By a Thread – sauf que c’est en live -, Contain Us est un coffret-livre deluxe comprenant quatre albums de Devin Townsend Project couvrant les années 2007 à 2011 : Ki, Addicted, Deconstruction et Ghost (les deux derniers étant remasterisés pour l’occasion). Les CD et DVD bonus offrent également des inédits. Le livre est composé de photos studio et live, de notes, et autres.
The Retinal Circus – Devin Townsend
The Retinal Circus est un album live, enregistré au Roundhouse à Londres. Ce show, unique, est une sorte de résumé de la carrière de Devin Townsend, des années 90 à aujourd’hui. C’est presque une comédie musicale : les morceaux sont liés par une histoire (un jeune homme s’endort et rêve) racontée par Steve Vai. Pyrotechnie, costumes, comédiens et danseurs sont réunis pour un concert à l’image de Devin Townsend : monstrueux de variété et de technicité. La setlist comprend de nombreux morceaux d’Epicloud, Ziltoid, Infinity, ou encore Synchestra.
Notre version comprend de nombreux goodies, un livret photos format vinyle et un pop-up de la scène.
Guillaume Perret & the Electric Epic
On change complètement de registre avec du jazz moderne et expérimental. Saxo modifié et illuminé (nous avons eu l’occasion de les voir en concert l’année dernière), guitare, basse et batterie s’assemblent dans des mélodies aux variations subtiles et entêtantes. Guillaume Perret, au saxo, réalise une performance remarquable. Il utilise notamment des variateurs (un peu comme les pédales des guitares électriques) pour modifier le son de son instrument et le bruit des clés.
Doors – Guillaume Perret & the Electric Epic
Doors est un EP de deux morceaux composés pour une chorégraphe. On est dans la suite directe de l’album (voir ci-dessus :p ). Des deux morceaux, je préfère le premier, Shoe box.
In the Kingdom of Kitsch – Shining (NO)
J’ai déjà eu l’occasion de te parler longuement de Shining, les Norvégiens qui ont créé le black jazz, mélange d’éléments jazz et métal. In the Kingdom of Kitsch a été réalisé avant l’album Blackjazz et ne contient pas encore ce savant mélange. On a un ensemble jazz qui sonne un peu rétro et est assez doux. A noter, les morceaux sont ultra référentiels : littérature (Aleister Crowley, Milan Kundera), cinéma (Shining, Dune), musique classique. Mes préférés : Goretex Weather Report et REDRUM.
Grindstone – Shining (NO)
Grindstone fait suite à In the Kingdom of Kitsch – d’ailleurs, le premier morceau porte le même nom que l’album précédent – avec des éléments beaucoup plus métal (rythmique, sonorités, guitare plus heavy), électroniques et expérimentaux. Et surtout, le chant – crié et voix modifiée – fait son apparition. C’est plus vif, plus tranchant. Les morceaux font aussi référence à d’autres œuvres. Par exemple, on entend très clairement le thème de Dune, le film de Lynch, dans Winterreise. Ma préférence va à In the Kingdom of Kitsch You Will Be a Monster, Winterreise et Psalm.
Et voilà, c’est fini pour le rattrapage musical ! J’espère t’avoir donné envie de découvrir quelques uns de ces albums.
Si tu souhaites plus de détails sur un des titres présentés, laisse-moi un petit commentaire, j’en ferai une revue plus détaillée .
Un commentaire
kam_angel
Comme tu le sais déja , j’adore le dernier album d’Anathema, comme toi j’adore le morceau « You’re not alone » pour son influence « Wilsonienne », mais c’est la chanson « Distant Satellites » qui me bouleverse et me transporte. Quant au live, il est juste .. parfait !